Ce vendredi 13 décembre 2019, les partenaires de l'étude de cas français du Lac au Duc (SMGBO, Université Rennes 1 et CNRS) ont présenté aux côtés de partenaires locaux (Chambre d'Agriculture, maire de Guilliers et Ali'Homme) le projet de création d'un territoire expérimental de Paiements pour Services Environnementaux sur le territoire à Guilliers.
Plus d'une trentaine de personnes étaient autour de la table pour échanger sans taboux sur la mise en place de Paiements pour Services Environnementaux (PSE) comme outils de protection et de reconquête de la qualité de l'eau.
Parti de la présentation de l’état des lieux de la qualité de l’eau, des leviers pouvant être utilisés pour réduire la diffusion de phosphore dans les sols et le mécanisme de PSE, le débat de cette matinée a permis d’identifier une dizaine d’agriculteurs volontaires à la co-construction du projet.
Agriculteurs, chercheurs, animateurs, élus ont pris la parole à tours de rôle s'interrogeant à la fois sur la pérennité des PSE, la reconnaissance de l’effort paysan, l’engagement collectif et territorial, et le retour du bon sens paysan. Mouvementé, percutant et à la fois sans tabou, ce débat a eut le mérite d’apporter des réponses et de créer de nouvelles interrogations. Ces conclusions seront le travail à mettre en place en 2020 pour déboucher sur une contractualisation de PSE et la création d’un véritable territoire d’expérimentation à Guilliers.
Nous présentons à #Guilliers le processus de co-construction de #PaiementsPourServicesEnvironnementaux mis en place par le projet #Interreg #Cpes en @RegionNormandie au Tremblay-Omonville.
— Interreg Channel Payments for Ecosystem Services (@InterregCPES) December 13, 2019
Nous avons un an devant nous pour le mettre en place sur le territoire du #LacAuDuc. 🌱 pic.twitter.com/eM9rkwh9zc